jeudi 28 février 2013



Aujourd'hui 28 février 2013

Il en a terminé avec l'indignation dans ce monde.
Monsieur Stéphane Hessel nous a quittés hier soir.
Alors au revoir et merci de nous avoir si bien rappelé la pertinence de l'indignation.
Merci aussi, pour cette incitation à l'action.
N'avez-vous pas écrit :
« Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie.»

Merci, et bon repos monsieur Hessel.
Nous, nous allons continuer le travail pour la paix et la démocratie.

Jean-Pierre Pfisterer

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UN NOUVEAU SYSTÈME MONÉTAIRE INTERNATIONAL

Aujourd'hui, c'est avec cette pensée envers Monsieur Stéphane Hessel, que je dépose publiquement mon projet de nouveau système monétaire international.

Oui, un nouveau système monétaire international, rien de moins !

Mais avant tout, je tiens à préciser que je ne suis nullement un spécialiste des questions économiques. Je suis un modeste professionnel du monde de l'éducation, à la retraite. Toutefois, si j'ose aborder ce thème, c'est que j'ai la ferme conviction qu'il y a, dans ce projet, des éléments de solutions pouvant répondre aux divers problèmes dans lesquels notre monde est plongé. Problèmes qui nous entrainent, à moyen terme, vers la probable destruction de nos civilisations, quelles qu'elles soient.
Mais, surtout, c'est que j'aimerai bien semer une graine de scepticisme dans vos esprits devant les multiples manipulations des oligarques de la grande finance qui ne cesse de nous faire croire que notre modèle de relation économique en place est juste, équitable et immuable.
La mise en place de ce projet est, certes révolutionnaire, mais elle est applicable dans sa totalité, sans bouleversement de nos structures démocratiques actuelles.
Non seulement cela peut se faire en douceur, mais, si par miracle, nos instances politiques, démocratiquement élues, y adhéraient, nous pourrions, rapidement, éliminer de nombreuses tendances destructrices actuellement en activité sur la Terre.
Mais trêve de supputations, voyez ma proposition.

LE PROJET

L'objectif de ce projet est de donner à la monnaie une fonction sociale importante en termes de repères et de compréhension du monde économique.

Pour ce faire, celle-ci doit:

1.     Permettre une distribution équitable de la richesse ainsi que l'accessibilité, par tous, aux biens et services disponibles.
2.     Favoriser la diminution des gaz à effet de serre.
(Les impacts de ces émissions sont inhérents à la dégradation de notre environnement.)
3.    Empêcher le pillage et le gaspillage de ces biens.
4.    Empêcher toute spéculation.
(Conséquence indirecte, ce système monétaire pourrait mettre fin à la production de masse des armements militaires.)

Pour que cette monnaie puisse réaliser adéquatement ces quatre mandats, ceux-ci doivent avoir le même dénominateur. Or celui-ci existe.
Ce dénominateur c'est la quantité de gaz à effets de serre (GES) émise pour la production de tous les biens et services produits sur la planète.

LE POSTULAT

En convertissant, en valeur monétaire globale, la totalité des gaz à effet de serre (GES) utilisés pour produire tous les biens et services sur la planète, cela tout au long de la chaine de fabrication, très précisément dès l'extraction de la matière première jusqu'à la distribution aux consommateurs, on se trouve ainsi à révéler sous un même dénominateur ce qu'il en coûte pour mettre à la disposition des consommateurs du monde entier ces biens et services.

Cette opération nous permettra de créer une nouvelle unité monétaire universelle.

La réalisation de ce premier volet du nouveau système monétaire devrait être confiée à un Fonds monétaire international dont le mandat aurait été renouvelé.  

Bien évidemment de nombreux détails doivent être apportés à cette première dimension du projet. J'entends bien au fil des semaines vous les présenter.
La semaine prochaine, je vous prose de regarder comment et sur la base de quels principes, cette masse monétaire ainsi crée pourrait être répartie, entre tous les êtres vivants se partageant l'espace de la planète Terre.

Prochaine parution : 8 mars 2013, journée de la femme: (Un vrai partage de la richesse) 

Référence Internet:

Gouvernement du Canada
Environnement Canada
Hydro-Québec
Wikipédia
Internat Energy Solutions Canada (IESC)
L'Agence européenne pour l'environnement (AEE)

Référence bibliographique :

De Rosnay. LE MACROSCOPE. Éditions du Seuil Paris 1975
Forrester Viviane. L'HORREUR ÉCONOMIQUE. Fayard. 1996
Blondin Denis LA MORT DE L'ARGENT. Les éditions de la pleine lune. Lachine, Québec 2003
James Eliah M. L'ÉCONOMIE GLOBALE. (Partie III) Édition Beauchemin. Chomedey/Laval. 1991

Hessel Stéphane INDIGNEZ-VOUS Éditions EDS (Collection; Ceux qui marches contre la vie) France 2011     



jeudi 21 février 2013



21 février 2013

POURQUOI UNE ACTION CENTRÉE SUR L'ARGENT, LA MONNAIE ?

Oui, pourquoi une "action révolutionnaire" autour de l'argent ?

Parce que rien ne peut véritablement se faire, se créer, s'imaginer se concevoir ou se rêver sans que la question du coût de l'opération ne surgisse. En fait l'argent est devenu le centre de toutes les activités de nos sociétés.
Un peu plus tard, dans de prochaines chroniques, nous regarderons, un peu plus concrètement et plus en détail le rôle social qu'a joué la monnaie à travers l'histoire de nos civilisations.
Aujourd'hui, je dirais qu'il y a déviance dans la fonction initiale de la monnaie, de l'argent qui, fondamentalement, était de simplifier les échanges[i]. Rôle qu'elle joue que très partiellement aujourd'hui.
En fait elle est devenue un bien aussi "monnayable" qu'une paire de chaussettes, un immeuble à condos, un jet privé ou qu'un sous-marin nucléaire.

Mais revenons à nos moutons du jour, pourquoi une action centrée sur l'argent ?

Pour répondre à cette question, je me dois de vous proposer un petit exercice pédagogique qui présente de nombreuses similitudes avec la réalité.
Cet exemple, certes imparfait, illustre assez bien la structure de notre monde moderne.
Ne trouvez-vous pas que nos sociétés, notre monde d'aujourd'hui, ont de fortes similitudes avec des modèles de véhicules automobiles?
Si nous regardons bien, celles-ci sont un amalgame de pièces composées de toutes sortes de matières, du métal, du plastique, du verre, de la céramique et que sais-je encore?
Ces pièces composent un ensemble de systèmes interdépendants les uns des autres, un moteur, un système de transmission, un système électrique, un système de freinage, un système de climatisation pour le chauffage ou le rafraichissement de l'habitacle et bien évidemment une carrosserie. De plus, ces voitures ont maintenant toutes des composants électroniques.  

Nos nations ressemblent étrangement à ces véhicules automobiles. Regardez, le moteur c'est le système économique avec ses grandes entreprises et ses PME. C'est lui qui propulse la société. La transmission fait penser au réseau bancaire. Ce sont les banques qui par le financement transmettent l'énergie déployée par le moteur. Le système électrique ? Pourquoi pas le milieu de l'éducation avec ses stimuli intellectuels ses chercheurs ! Je continue ma comparaison avec le système de  freinage, n'est-ce pas le système judiciaire qui par ses lois modère et encadre les élans des citoyens! La climatisation ? J'y voie la presse et tous les médias papier, l'audio et autres télévisions, eux qui projettent le chaud et le froid sur l'opinion publique ! La carrosserie ? Vous avez deviné, elle s'apparente au monde de la culture et de l'esthétique. Et, il est relativement aisé de voir dans le monde politique un parallèle avec le système électronique qui avec les logiciels et ses contrôles opérationnels, permet à la voiture de rouler à la bonne vitesse avec plus de performance, etc.

Je sais, mon exemple est imparfait. Je vous l'ai dit en entrée de jeu, car ici, c'est bien un jeu, c'est une manière d'illustrer, simplement, un sujet fort complexe. D'aucuns diront que c'est simpliste. Peut-être !

Mais venons-en à l'essentiel de cette comparaison.

L'ESSENTIEL C'EST LE CARBURANT

Pour l'automobile, c'est l'essence, le diésel ou, plus récemment, l'électricité.
Et, le carburant des sociétés, des états, du système économique dans son ensemble, ne serait-ce pas l'argent, la monnaie, les monnaies ?    

Dans les deux modèles
Pour qu'ils soient fonctionnels, animés, mobiles, vivants

Il leur faut une source d'énergie
Un carburant

Sans carburant un moteur ne fonctionne plus. Que peut-il se passer si notre système économique n'a plus accès à sa source d'énergie, à l'argent ?

Si nous voulons que notre humanité survive, nous n'avons plus le choix. Ce n'est qu'une question de temps avant que tout s'écroule tragiquement.
Il est impérieux pour notre survie de faire une vraie révolution. Certes elle doit être humaniste, c'est-à-dire dans le respect de toutes vies. Mais pour réussir cette révolution avec certitude, il nous faut changer notre carburant social.
Seul un nouveau modèle de relation monétaire peut nous sortir de cet invraisemblable cheminement tranquille vers la mort.

Ici, j'ai le choix de vous entrainer dans trois directions, toutes aussi logiques les unes que les autres.
1-    Remonter le temps et regarder quel a été le rôle de l'argent dans l'histoire humaine.
2-   Présenter immédiatement les actions nécessaires pour amorcer le changement.
3-   Regarder quel pourrait être le nouveau système monétaire mondial.

J'opte immédiatement pour le point 3. Quel pourrait être le nouveau système monétaire mondial? Il me parait évident de différer la présentation des actions, car, comme dans la préparation d'une expédition en terre inconnue, avant de partir, il est important d'avoir un plan d'action qui va identifier, au mieux des connaissances, le chemin que nous devons prendre.

Alors, à la semaine prochaine avec :  Quel pourrait être le nouveau système monétaire de demain ?

Prochaine parution : 28 février 2013: (le nouveau système monétaire de demain.)

Référence bibliographique
Cartelier Jean. LA MONNAIE.  Flammarion. 1996
Teulon Frédéric. LE SYSTÈME MONÉTAIRE INTERNATIONAL. Seuil.  1996
Siroën J-M. LE DÉSORDRE MONÉTAIRE INTERNATIONAL. Hâtier. Paris. 1991.
Collectif Attac.. UNE ÉCONOMIE AU SERVICE DE L'HOMME. Arthème Fayard. 2001
Plihon Dominique. LA MONNAIE ET SES MÉCANISMES. La Découverte. 2008


[i] Siroën J-M. Le désordre monétaire international. P9. Hâtier. Paris. 1991.

jeudi 14 février 2013



 Une révolution ???

Mais qu'est-ce qu'une révolution exactement ?

Le dictionnaire Littré ne donne pas moins que neuf définitions. La première veut que ce soit le retour d'un astre au point du lieu d'où il était parti.
C'est également, un changement dans les choses du monde, dans les opinions, etc.
Mais aussi ; un changement brusque et violent dans la politique et le gouvernement d'un état. Pour moi, ce changement qu'il soit de valeurs, de situations peut être certes brutal, mais, il convient de la préciser, pas nécessairement.

Dans un premier temps ce qu'il convient de retenir c'est l'idée de retour au point de départ, autrement dit, une rotation.
Cette nouvelle rotation peut reprendre le même chemin que l'ancien, mais, si l'objet en mouvement possède un libre arbitre, ce qui est le cas de l'homme, elle peut aussi vouloir dire, amorcer un changement.

En associant la révolution à l'humanisme qui, rappelons-le est une philosophie préoccupée de la condition humaine et dont l'objectif fondamental est de faire connaitre à toutes les personnes la connaissance, le savoir. L’individu instruit devenant plus libre, pleinement responsable de ses actes.
Ces deux valeurs, la liberté et la responsabilité vont se véhiculer à travers une convivialité "fraternelle", le respect d'autrui.
Les notions de liberté, de tolérance et de respect, d’indépendance individuelle, d’ouverture à la culture et à la curiosité créatrice sont indissociables de la théorie humaniste classique.

Selon moi, la révolution qui se pointe dans notre collimateur social et, que nous devons impérativement faire, se doit d'être humaniste si nous voulons que nos civilisations survivent.
C'est la raison pour laquelle j'en réfère donc à la notion d'évolution ou, si l'on veut le dire avec un gros mot, nous devons changer de paradigme.

Une révolution autour de l'argent doit être humaniste, donc sans violence

Mais il y a plus.

Des révolutions, disons que depuis le XVIII siècle, nous en avons eu quelques-unes. Une de leurs caractéristiques c'est qu'elles furent toutes assez violentes, sauf bien sûr, la nôtre que nous avons qualifiée de tranquille. Mais… était-ce une révolution ?

Ces grandes révolutions avaient toutes un objectif commun ; sortir le pouvoir en place pour, en installer un autre.
Les colons américains se libèrent d'un lien colonial en sortant la royauté anglaise. Le peuple français, lui aussi, remplace sa royauté par une république. Un peu plus tard, toujours en France, ce sont les pauvres qui aspirent au pouvoir en rejetant la bourgeoisie 1848. La révolution russe avec le marxisme cible les mêmes objectifs. Et encore très récemment il faut convient d'ajouter toutes les guerres de libération coloniales du XX siècle, et je passe toutes les révolutions de ces dernières années qui agitèrent le continent Sud-Américain.

Ici, l'objectif de cette action révolutionnaire n'est pas de changer les pouvoirs progressistes, démocratiquement élus par le peuple à travers le monde et d'installer, à la place, un nouveau pouvoir qui, de toute façon, sera inévitablement contrôlé par le capitalisme international.

Ici, ce que j'entends mettre de l'avant, c'est une révolution centrée sur un humaniste convivial où les notions de liberté, de tolérance, de respect de l'individu sont au cœur de l'action.

Ici, l'objectif de cette action révolutionnaire est de remplacer, de réinventer…

LE SYSTÈME MONÉTAIRE ACTUEL

Nous citoyens, si nous voulons atteindre nos objectifs de justice et d'équité dans le partage de la richesse, que celles-ci soient le résultat du génie de l'homme à travers nos productions industrielles, agroalimentaires ou culturelles, mais aussi dans le partage des ressources naturelles, nous devrons avoir le soutien de tous les pouvoirs politiques progressistes.

Nous le savons, ceux-ci ont les mains liées par les oligarques de l'économie capitaliste ultralibérale.
Regardez ces démocrates tels, Barak Obama aux États-Unis, ou ces politiciens de gauche qu'ils soient  socialistes ou sociaux-démocrates "doux", je pense notamment à  François Hollande ou chez nous Pauline Marois. Tout ce qu'elle ou qu'ils tentent de faire qui sort si cela s'éloigne de la doctrine libérale ils sont l'objet d'intenses et agressives attaques démagogiques.
Si ces tenants, que je pense être d'authentiques démocrates, ne lâchent pas leurs polices ou leurs armées contre les populations qui espèrent un changement alors,

Nous verrons naître, enfin, une nouvelle humanité.

Prochaine parution : 21 février 2013: (Pourquoi une action centrée sur l'argent, la monnaie ?)

Référence bibliographique

Dumont René. L'UTOPIE OU LA MORT. Le Seuil. Paris 1976

Klein Naomi, LA STRATÉGIE DU CHOC. La montée d'un capitalisme du désastre. Leméac. Montréal 2008

Deneault Alain. NOIR CANADA.
Écosociété. Montréal 2008

George Susan. LEURS CRISES, NOS SOLUTIONS.
Albin Michel. Paris 2010

Guillebaud, Jean-Claude, LE PRINCIPE D'HUMANITÉ,
Paris, Seuil, 2001.

Grand'Maison Jacques. POUR UN NOUVEL HUMANISME.
Montréal, Fides, 2007.

jeudi 7 février 2013



7 février 2013

"Pour une révolution humaniste autour de l'argent… Il y a urgence !"

Ce titre, je le revendique, plutôt deux fois qu'une. En regardant notre monde évoluer ces dernières années, tout particulièrement depuis la libération des chiens fous du libéralisme sauvage le 9 novembre 1989 (date de la chute du mur de Berlin), nous ne pouvons que constater que toutes nos civilisations, basées sur les grands principes de la démocratie, sont en danger. Mais il y plus encore, car, c'est probablement la vie, comme nous la connaissons qui, de plus en plus à court terme, risque de disparaitre.
Mon intension, ici, n'est pas de faire la démonstration de tous les risques que l'humanité coure. Risques déjà très bien identifiés par la communauté scientifique mondiale (même américaine). En effet, nombreux sont les auteurs, particulièrement crédibles, qui depuis quelques années, se sont penchés sur pratiquement toutes les dégradations que nous pouvons constater. Que celles-ci soient politiques, économiques, écologiques, elles ont des impacts sur l'ensemble de nos vies.
Je me contenterais donc, à la fin de chacune de mes chroniques de donner en référence quelques titres d'ouvrages publiés ces dernières années. Ouvrages qui traitent de thèmes particulièrement sensibles et d'actualité. 

Il a urgence !

Je considère qu'il y a urgence. Pourquoi ?
La notion du temps est très relative, nous en sommes tous conscients, la vie est si brève !
Que représentent nos modestes années de vie par rapport à l'histoire de la Terre ?
Mais, en regardant les dégâts que provoque, tout au long de sa courte vie, un seul de ces chiens fous du libéralisme, nous ne pouvons que frémir tant sa force de destruction est grande.

Alors oui, il y a urgence !

Rappelons, pour mémoire, que l'univers se serait créé il y a 15 milliards d'années. La Terre, quant à elle, serait "née" il y a déjà 4.6 milliards et l'homo sapiens, quant à lui, aurait vu le jour quelque part en Afrique il y a "déjà" 3.500.000 ans. Lucy en est la preuve. Cette charmante Ève, bien concrète, dont les ossements ont été trouvés en Éthiopie, est, jusqu'à nouvel ordre, celle avec qui s'est amorcée notre tranquille évolution dans le temps.
Depuis cet instant l'homo sapiens a traversé des siècles et il a appris à survivre aux multiples catastrophes naturelles qui ont agité la planète.
Souvenez-vous, c'était hier, vers la fin du XVIII siècle, s'amorce une révolution, industrielle celle-là. Elle va transformer nos sociétés historiquement agricoles et artisanales en sociétés dans lesquelles ce sera les businessmans qui, progressivement, vont accaparer le pouvoir réel, nous y reviendrons plus en détail ultérieurement.
Ces nouveaux joueurs portent en eux une nouvelle vision de la civilisation. Celle-ci inclue, le profit et comme conséquence la destruction. Les deux sont exponentiels, mais nous ne le savons pas encore. 

Plus, toujours plus

Non, non, ce n'est pas le titre d'une nouvelle chanson inspirée par Jean-Pierre Ferlant. Mais, c'est plutôt la devise de ces nouveaux conquérants de la Terre, les Chevaliers de l'Entreprise.
C'est toujours plus de production, plus de consommation, plus de profit, tel est leur credo.
Qu'importe s'ils détruisent des forêts entières, c'est plus de terre défrichée pour plus de pâturages ou de prairies pour la culture. L'appauvrissement des sols, pas de problème, ce sera plus d'engrais. S'il y a un épuisement des ressources naturelles, ne vous inquiétez pas, leurs scientifiques trouveront des substituts encore plus performants, et qu'importe s'il y a plus de risques pour l'avenir. L'exemple du nucléaire en est l'exemple. On exploite cette technologie, mais ils ont "oublié" de maitriser la gestion des déchets, alors aux générations futures de s'organiser.
Alors que depuis plus de 4 milliards et demi d'années, l'Homme tente, de peine et de misère, de s'adapter à la nature, à son environnement. Les nouveaux maitres de Gaïa ont décidé qu'ils soumettront la nature à leurs diktats économiques.
Moins de 300 ans se sont écoulés depuis que la révolution industrielle a vu le jour et l'homme a détruit son habitat avec une telle énergie que nous ne pouvons qu'être admiratifs devant son génie d'inventivité.
Est-ce développer une structure mentale paranoïde que de devenir  suspicieux devant les agissements incontrôlés de ces Maîtres de la Terre ?

C'est bien ce toujours plus qui crée l'urgence

Nous devons constater l'impuissance de nos représentants politiques. En effet, je ne crois pas qu'ils soient tous nécessairement complices des ravages que provoque l'incroyable force des lobbys de l'économie capitalo-libérale, nous en reparlerons.

Alors que pouvons-nous faire, si nous voulons qu'il y ait un avenir porteur de bonheur pour les toutes prochaines générations ?

Si vous me permettez je vais reformuler ma question.

Que DEVONS-NOUS faire, si nous voulons qu'il y ait un avenir porteur de bonheur pour les prochaines générations ?

Pour moi, la réponse est, il nous fait faire…

UNE RÉVOLUTION HUMANISTE

Prochaine parution : 14 février 2013: (mais qu'est-ce qu'une révolution exactement)


Références bibliographiques

Le club de Rome. Halte à la croissance, rapport sur les limites de la croissance. Paris. Écologie-Fayard. 1972

René Dumont. Un monde intolérable. Seuil. Paris 1988.

Albert Jacquard. Voici le temps du monde fini. Seuil. Paris 1991.

Omar, Aktouf. La stratégie de l'autruche. Écosociété. Montréal. 2002

Sur Internet. LE RAPPORT BRUNDTLAND. 1988