jeudi 14 février 2013



 Une révolution ???

Mais qu'est-ce qu'une révolution exactement ?

Le dictionnaire Littré ne donne pas moins que neuf définitions. La première veut que ce soit le retour d'un astre au point du lieu d'où il était parti.
C'est également, un changement dans les choses du monde, dans les opinions, etc.
Mais aussi ; un changement brusque et violent dans la politique et le gouvernement d'un état. Pour moi, ce changement qu'il soit de valeurs, de situations peut être certes brutal, mais, il convient de la préciser, pas nécessairement.

Dans un premier temps ce qu'il convient de retenir c'est l'idée de retour au point de départ, autrement dit, une rotation.
Cette nouvelle rotation peut reprendre le même chemin que l'ancien, mais, si l'objet en mouvement possède un libre arbitre, ce qui est le cas de l'homme, elle peut aussi vouloir dire, amorcer un changement.

En associant la révolution à l'humanisme qui, rappelons-le est une philosophie préoccupée de la condition humaine et dont l'objectif fondamental est de faire connaitre à toutes les personnes la connaissance, le savoir. L’individu instruit devenant plus libre, pleinement responsable de ses actes.
Ces deux valeurs, la liberté et la responsabilité vont se véhiculer à travers une convivialité "fraternelle", le respect d'autrui.
Les notions de liberté, de tolérance et de respect, d’indépendance individuelle, d’ouverture à la culture et à la curiosité créatrice sont indissociables de la théorie humaniste classique.

Selon moi, la révolution qui se pointe dans notre collimateur social et, que nous devons impérativement faire, se doit d'être humaniste si nous voulons que nos civilisations survivent.
C'est la raison pour laquelle j'en réfère donc à la notion d'évolution ou, si l'on veut le dire avec un gros mot, nous devons changer de paradigme.

Une révolution autour de l'argent doit être humaniste, donc sans violence

Mais il y a plus.

Des révolutions, disons que depuis le XVIII siècle, nous en avons eu quelques-unes. Une de leurs caractéristiques c'est qu'elles furent toutes assez violentes, sauf bien sûr, la nôtre que nous avons qualifiée de tranquille. Mais… était-ce une révolution ?

Ces grandes révolutions avaient toutes un objectif commun ; sortir le pouvoir en place pour, en installer un autre.
Les colons américains se libèrent d'un lien colonial en sortant la royauté anglaise. Le peuple français, lui aussi, remplace sa royauté par une république. Un peu plus tard, toujours en France, ce sont les pauvres qui aspirent au pouvoir en rejetant la bourgeoisie 1848. La révolution russe avec le marxisme cible les mêmes objectifs. Et encore très récemment il faut convient d'ajouter toutes les guerres de libération coloniales du XX siècle, et je passe toutes les révolutions de ces dernières années qui agitèrent le continent Sud-Américain.

Ici, l'objectif de cette action révolutionnaire n'est pas de changer les pouvoirs progressistes, démocratiquement élus par le peuple à travers le monde et d'installer, à la place, un nouveau pouvoir qui, de toute façon, sera inévitablement contrôlé par le capitalisme international.

Ici, ce que j'entends mettre de l'avant, c'est une révolution centrée sur un humaniste convivial où les notions de liberté, de tolérance, de respect de l'individu sont au cœur de l'action.

Ici, l'objectif de cette action révolutionnaire est de remplacer, de réinventer…

LE SYSTÈME MONÉTAIRE ACTUEL

Nous citoyens, si nous voulons atteindre nos objectifs de justice et d'équité dans le partage de la richesse, que celles-ci soient le résultat du génie de l'homme à travers nos productions industrielles, agroalimentaires ou culturelles, mais aussi dans le partage des ressources naturelles, nous devrons avoir le soutien de tous les pouvoirs politiques progressistes.

Nous le savons, ceux-ci ont les mains liées par les oligarques de l'économie capitaliste ultralibérale.
Regardez ces démocrates tels, Barak Obama aux États-Unis, ou ces politiciens de gauche qu'ils soient  socialistes ou sociaux-démocrates "doux", je pense notamment à  François Hollande ou chez nous Pauline Marois. Tout ce qu'elle ou qu'ils tentent de faire qui sort si cela s'éloigne de la doctrine libérale ils sont l'objet d'intenses et agressives attaques démagogiques.
Si ces tenants, que je pense être d'authentiques démocrates, ne lâchent pas leurs polices ou leurs armées contre les populations qui espèrent un changement alors,

Nous verrons naître, enfin, une nouvelle humanité.

Prochaine parution : 21 février 2013: (Pourquoi une action centrée sur l'argent, la monnaie ?)

Référence bibliographique

Dumont René. L'UTOPIE OU LA MORT. Le Seuil. Paris 1976

Klein Naomi, LA STRATÉGIE DU CHOC. La montée d'un capitalisme du désastre. Leméac. Montréal 2008

Deneault Alain. NOIR CANADA.
Écosociété. Montréal 2008

George Susan. LEURS CRISES, NOS SOLUTIONS.
Albin Michel. Paris 2010

Guillebaud, Jean-Claude, LE PRINCIPE D'HUMANITÉ,
Paris, Seuil, 2001.

Grand'Maison Jacques. POUR UN NOUVEL HUMANISME.
Montréal, Fides, 2007.

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