jeudi 14 mars 2013





 VERS UNE NOUVELLE FAÇON DE VIVRE

Changer le monde, combien de fois l'avons-nous fait ? Nous les gars, au temps des tavernes et ensuite au temps des brasseries.
Vous les filles, ne riez pas, entre deux confidences de "filles", ne parlez-vous jamais d'une vie "socialement" un peu plus rose ?

Nous avons tous, seul ou ensemble, imaginé un monde plus juste, plus équilibré, un monde de vrai partage.

Le modèle que je vous ai proposé dans mes deux dernières chroniques est possible. Il faut le vouloir et nous le pouvons !

«yes we can».
Ça vous dit quelque chose ?

Peut-être faudra-t-il améliorer la façon de calculer la masse monétaire à partir du rejet des gaz à effet de serre. Peut-être !
C'est évident que n'étant pas un spécialiste de ces domaines, la physique, la chimie, l'économique et tutti quanti, il est fort probable que plusieurs éléments m'échappent.
Mais, je demeure convaincu que la réflexion autour de cette problématique demeure pertinente et incontournable. Cela est vrai pour tous et pour toutes, car le danger de voir l'humanité se désintégrer et, possiblement disparaitre dans deux ou trois générations est réel.

Nous devons, de toute urgence, remettre en question notre modèle de production et de partage de la richesse.

Aujourd'hui je vous propose de regarder quel serait le cheminement de cette  monnaie qui demain pourrait civiliser et humaniser nos rapports commerciaux.
Ce n'est pas à proprement parler une fiche technique, mais je dois reconnaitre que si certains fondements philosophiques se dégagent il demeure néanmoins, dans ce texte, un aspect assez aride et assez technocrate.
Mes excuses, mais, cela me parait essentiel de vous le présenter ainsi. Cela permet d'expliciter et préparer sereinement cette révolution humaniste autour de l'argent. 

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Comme toutes les nations du monde, mon pays recevra de la Banque mondiale, au début de chaque année, un montant global d'UMI.
L'équation 3 présentée dans le blogue du 12 février 2013 qui portait sur la répartition de la masse monétaire mondiale de chaque pays et qui se lisait comme suit ; (MMM ÷ POP.M x POP.Na = RM.Nat + nom du pays), faisait référence au principe général de répartition.
Je me dois, ici, d'ouvrir ici d'une parenthèse très importante.

Si nous conservions tel quel ce modèle de répartition d'UMI entre les pays, nous encouragerions les pays les plus polluants en GES à produire toujours plus de produits et services.
Et, ces mêmes pays se trouveraient avantagés lors de la répartition entre les pays des UMI.
La conséquence serait; plus ils polluent, plus ils ont d'argent, plus ils peuvent consommer.
Pour pallier à ce biais, il conviendrait de pondérer la répartition d'UMI en fonction du niveau des émissions de GES émis par le pays.
Par exemple on pourrait diviser les pays en 3 classes.
Le premier tiers des pays les plus polluants ne recevrait que 75 % des UMI par personne.
Le second tiers des pays recevrait 100% d'UMI par personne.
Les pays du dernier tiers, quant à eux recevrait 125% des UMI. (Pour cet exemple, les pourcentages mis de l'avant sont proposés de façon totalement arbitraire et mériteraient une analyse plus approfondie)    
Je pense qu'à moyen terme il y aurait une diminution des productions polluantes, du gaspillage, un encouragement à la responsabilisation des états et des citoyens, un meilleur accès aux services et une meilleure répartition de la richesse.

Reprenons le cheminement de la monnaie.
Les sommes reçus de la Banque Mondiale correspondent au prorata de la population de mon pays et à l'instar de tous les États du monde, les UMI seront versées sur la Banque Nationale du pays.
Le gouvernement partagera en deux parties le montant reçu. Les lois et règlements du pays préciseront à quel la hauteur la répartition se fera.
Un premier montant sera versé au trésor national. Il servira à financer les dépenses de l'État. Ce sera le budget national.
La seconde partie de la somme sera répartie entre tous les citoyens et déposée sur leur compte personnel. Les modalités seraient déterminées par le gouvernement. Les dépôts pourraient être annuels, mensuels ou hebdomadaires.
Vous avez tous compris qu'il ne s'agit plus de papier monnaie, mais bien de comptes virtuels.
Je ne pense pas que l'argent, tel que nous le connaissons depuis la nuit des temps, soit adapté à ce nouveau modèle monétaire. Nous savons que la technologie WiFi, les "téléphones intelligents" et la téléphonie satellitaire permettront d'étendre rapidement ce système.

Ce sera, dans le monde entier
Une carte de débit pour tous.

Dernière particularité du nouveau modèle monétaire.
L'argent cesse de rouler, de circuler.
À la suite de l'achat d'un produit dans un magasin, la somme à payer est débitée de votre compte personnel et encaisser par le commerçant.
Celui-ci retourne la somme payée dans le compte de la Banque Nationale qui à son tour la transfère à la Banque mondiale.
Ce montant est comptabilisé et en fin d'année la Banque Mondiale équilibre les comptes et fait disparaitre les sommes définitivement dépensées.

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P.-S. Considérant qu'il est "pédagogiquement" normal de présenter un projet avant de proposer une démolition j'envisageais de vous décrire, en continu, le maximum de modalités.
Toutefois, les circonstances  m'obligent à différer la publication de ces chapitres.
Je vais donc remettre à plus tard le dépôt de ces textes.

Pour mercredi prochain 20 mars, premier jour du printemps, je vous promets un nouveau texte et une belle surprise. Alors, rendez-vous au printemps prochain.

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