VERS UNE NOUVELLE FAÇON DE VIVRE
Changer le monde, combien de fois
l'avons-nous fait ? Nous les gars, au temps des tavernes et ensuite au temps
des brasseries.
Vous les filles, ne riez pas,
entre deux confidences de "filles", ne parlez-vous jamais d'une vie
"socialement" un peu plus rose ?
Nous avons tous, seul ou
ensemble, imaginé un monde plus juste, plus équilibré, un monde de vrai
partage.
Le modèle que je vous ai proposé
dans mes deux dernières chroniques est possible. Il faut le vouloir et nous le
pouvons !
«yes we can».
Ça vous dit quelque chose ?
Peut-être faudra-t-il améliorer
la façon de calculer la masse monétaire à partir du rejet des gaz à effet de
serre. Peut-être !
C'est évident que n'étant pas un
spécialiste de ces domaines, la physique, la chimie, l'économique et tutti
quanti, il est fort probable que plusieurs éléments m'échappent.
Mais, je demeure convaincu que la
réflexion autour de cette problématique demeure pertinente et incontournable.
Cela est vrai pour tous et pour toutes, car le danger de voir l'humanité se
désintégrer et, possiblement disparaitre dans deux ou trois générations est
réel.
Nous devons, de toute urgence,
remettre en question notre modèle de production et de partage de la richesse.
Aujourd'hui je vous propose de
regarder quel serait le cheminement de cette
monnaie qui demain pourrait civiliser et humaniser nos rapports
commerciaux.
Ce n'est pas à proprement parler
une fiche technique, mais je dois reconnaitre que si certains fondements
philosophiques se dégagent il demeure néanmoins, dans ce texte, un aspect assez
aride et assez technocrate.
Mes excuses, mais, cela me parait
essentiel de vous le présenter ainsi. Cela permet d'expliciter et préparer sereinement
cette révolution humaniste autour de
l'argent.
**********
Comme toutes les nations du monde, mon pays recevra de la
Banque mondiale, au début de chaque année, un montant global d'UMI.
L'équation 3 présentée dans le blogue du 12 février 2013
qui portait sur la répartition de la masse monétaire mondiale de chaque pays et
qui se lisait comme suit ; (MMM ÷ POP.M x POP.Na = RM.Nat + nom du pays), faisait
référence au principe général de répartition.
Je me dois, ici, d'ouvrir ici d'une parenthèse très
importante.
Si nous conservions tel
quel ce modèle de répartition d'UMI entre les pays, nous encouragerions les
pays les plus polluants en GES à produire toujours plus de produits et services.
Et, ces mêmes pays se
trouveraient avantagés lors de la répartition entre les pays des UMI.
La conséquence
serait; plus ils polluent, plus ils ont d'argent, plus ils peuvent consommer.
Pour pallier à ce biais,
il conviendrait de pondérer la répartition d'UMI en fonction du niveau des
émissions de GES émis par le pays.
Par exemple on
pourrait diviser les pays en 3 classes.
Le premier tiers des
pays les plus polluants ne recevrait que 75 % des UMI par personne.
Le second tiers des
pays recevrait 100% d'UMI par personne.
Les pays du dernier
tiers, quant à eux recevrait 125% des UMI. (Pour cet exemple, les pourcentages mis
de l'avant sont proposés de façon totalement arbitraire et mériteraient une
analyse plus approfondie)
Je pense qu'à moyen terme il y aurait une diminution
des productions polluantes, du gaspillage, un encouragement à la
responsabilisation des états et des citoyens, un meilleur accès aux services et
une meilleure répartition de la richesse.
Reprenons le cheminement de la
monnaie.
Les sommes reçus de la Banque Mondiale
correspondent au prorata de la population de mon pays et à l'instar de tous les
États du monde, les UMI seront versées sur la Banque Nationale du pays.
Le gouvernement partagera en deux
parties le montant reçu. Les lois et règlements du pays préciseront à quel la
hauteur la répartition se fera.
Un premier montant sera versé au
trésor national. Il servira à financer les dépenses de l'État. Ce sera le
budget national.
La seconde partie de la somme
sera répartie entre tous les citoyens et déposée sur leur compte personnel. Les
modalités seraient déterminées par le gouvernement. Les dépôts pourraient être
annuels, mensuels ou hebdomadaires.
Vous avez tous compris qu'il ne
s'agit plus de papier monnaie, mais bien de comptes virtuels.
Je ne pense pas que l'argent, tel
que nous le connaissons depuis la nuit des temps, soit adapté à ce nouveau modèle
monétaire. Nous savons que la technologie WiFi, les "téléphones
intelligents" et la téléphonie satellitaire permettront d'étendre
rapidement ce système.
Ce sera, dans le monde entier
Une carte de débit pour tous.
Dernière particularité du nouveau
modèle monétaire.
L'argent cesse de rouler, de
circuler.
À la suite de l'achat d'un
produit dans un magasin, la somme à payer est débitée de votre compte personnel
et encaisser par le commerçant.
Celui-ci retourne la somme payée
dans le compte de la Banque Nationale qui à son tour la transfère à la Banque
mondiale.
Ce montant est comptabilisé et en
fin d'année la Banque Mondiale équilibre les comptes et fait disparaitre les
sommes définitivement dépensées.
**********
P.-S.
Considérant qu'il est "pédagogiquement" normal de présenter un projet
avant de proposer une démolition j'envisageais de vous décrire, en continu, le
maximum de modalités.
Toutefois,
les circonstances m'obligent à différer
la publication de ces chapitres.
Je
vais donc remettre à plus tard le dépôt de ces textes.
Pour
mercredi prochain 20 mars, premier jour du printemps, je vous promets un
nouveau texte et une belle surprise. Alors, rendez-vous au printemps prochain.
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